Nutrition

Nutrition

Prise en charge de l’obésité

L’hôpital Ambroise-Paré constitue un pôle d’excellence de la prise en charge de l’obésité adulte, grâce à l’association d’une expertise chirurgicale bariatrique, une expertise médicale, une expertise para-clinique et un axe endocrino-métabolique universitaire dynamique. Cette activité est en développement.

Le groupe assure également une prise en charge de l’obésité pédiatrique. Le site Ambroise-Paré est centre de référence pour les Hauts-de-Seine. Il fait partie depuis 2007 du Réseau de Prévention et Prise en charge de l’Obésité Pédiatrique (REPOP) 92, qui permet une prise en charge pluridisciplinaire de proximité : le diagnostic et le schéma thérapeutique sont déterminés à l’hôpital, puis le suivi est effectué en ville.

Le groupe hospitalier dispose enfin d’une activité de soins de suite et de réadaptation (SSR) spécialisé à l’hôpital maritime de Berck depuis 1995.

Celui-ci assure une prise en charge globale et multidisciplinaire du patient, visant à la rééducation tant physique que nutritionnelle. Elle s’appuie sur un projet thérapeutique individualisé, qui comprend la prescription d’une alimentation adaptée, un programme d’éducation thérapeutique, la prise en charge des comorbidités éventuelles et un accompagnement psychologique et social.

Le site est très engagé dans des collaborations avec les acteurs de son territoire, ce qui permet des synergies de compétences et de moyens et assure la cohérence du parcours de soins :

  • Partage de temps médical avec le CHAM (CH de l’arrondissement de Montreuil-sur-Mer) en endocrino-diabétologie et en psychiatrie ;
  • Prise en charge de l’aval de l’hospitalisation d’hôpitaux environnants (CH de Boulogne sur Mer et CHAM) ;
  • Participation à deux réseaux de proximité : Rest’o (Regroupement pour l’Éducation, le Suivi et le Traitement de l’obésité) et Osean (Obésité Sévère de l’Enfant et de l’Adulte en Nord Pas-de-Calais) ;
  • Mise à disposition du plateau de balnéothérapie pour des associations.

Le site de Berck se donne aujourd’hui comme priorité le développement de cette prise en charge :

  • Hausse importante de la capacité : passage de 40 lits en 2013 à 60 lits en 2016 ;
  • Création d’un hôpital de jour dédié à la prise en charge de l’obésité ;
  • Extension du plateau technique pour les patients obèses.

Prise en charge de la dénutrition

L’unité de nutrition clinique de R. Poincaré assure la prise en charge des dénutritions les plus sévères et la nutrition médicalement assistée. Elle développe son activité selon deux axes complémentaires :

  • L’activité de nutrition dédiée au handicap lourd, notamment neuro-locomoteur, pour lequel les différentes problématiques nutritionnelles font partie du quotidien de vie de ces malades ;
  • La prise en charge des complications somatiques et de la dénutrition des patients souffrant de troubles du comportement alimentaire (TCA).

Le site de Garches comprend une unité de 15 lits d’hospitalisation complète spécialisée dans la prise en charge des cas adultes de dénutrition les plus sévères (indice de masse corporelle < 12 kg/m²), à la limite du seuil de viabilité. Son activité se concentre sur la partie somatique la plus grave, au début de la prise en charge de ces patients hospitalisés en urgence. Elle est le seul service à associer aussi étroitement les compétences de professionnels psychiatres et somaticiens nécessaires pour ces cas les plus graves, et constitue à ce titre une unité de recours national et interrégional.

L’unité de nutrition de l’hôpital Raymond-Poincaré participe au Réseau-TCA-Francilien, créé en 2008, sous la présidence du chef de l’unité. Au-delà de ce partenariat institutionnalisé global, elle entretient des liens privilégiés avec certains établissements, notamment l’hôpital Paul-Brousse (intervention de médecins de l’hôpital Raymond-Poincaré à l’hôpital Paul-Brousse, et inversement, ce qui permet un véritable suivi du patient) et l’hôpital de Poissy (assistante partagée qui permet de faire le lien enfant – adolescent).

Cette activité est soutenue par une recherche clinique très active, avec des projets notamment sur :

  • Les complications somatiques de l’anorexie sévère, en particulier sur le cœur, le foie et le microbiote intestinal. L’unité souhaite approfondir ces travaux, par exemple en étudiant les raisons de développement d’une insuffisance cardiaque chez ces patients pourtant jeunes ;
  • Les modalités de renutrition ;
  • Une meilleure évaluation de la prise en charge à l’entrée, pour améliorer l’état psychologique à la sortie, notamment sur les symptômes d’anxiété et de dépression ;
  • La survie à 10 ans des adultes hospitalisés pour dénutrition avec un IMC inférieur à 12, à partir de l’étude d’une cohorte de 478 patientes ;

Profitant de sa position unique dans la prise en charge de l’anorexie sévère, l’unité est en train de mettre en place des grandes cohortes qui permettront des études approfondies sur la dénutrition.

  • Le développement de modèles physiopathologiques sur les raisons pour lesquelles on devient et reste anorexique, en partenariat avec le groupement de recherche interdisciplinaire mis en place par le Réseau-TCA-Francilien.

Cette offre de pointe sur la prise en charge de l’anorexie mentale va se renforcer grâce au développement de l’unité de médecine des adolescents sur le site Ambroise-Paré.